Des News

Bonjour à tous,

Pas beaucoup de news de ma part,mes occupations professionnelles ayant très très prenantes.

Si je suis au départ c’est grâce à une sacré équipe derrière, de Julien le préparateur de Yacht-Man, De Julien Le mateloteur bien connu, de Marée Haute qui m’a préparé le canot, des coups de main des ministes Brendan et François. Sans eux, pas de départ possible, l’exercice a été tendu, car j’ai su seulement 4 semaines avant le départ officiel du 13 Octobre que je pouvais partir.
Pendant que l’équipe travaillait sur le bateau, je me suis assuré que mes dossiers professionnels étaient en bonne main. La départ décalé m’a permis de récupérer, je ne parle pas de préparation physique, mais au moins de repos, de ballades à pied, de pouvoir m’imprégner de mes 3m2 et de rentrer tout doucement dans la course.
J’en profite aussi pour retrouver des amis, découvrir la région.

Maintenant je viens de comprendre, je pars dans 2 jours pour la traversée de l’atlantique. Je vais passer du spectateur demandant à tout le monde de préparer mon bolide, à la barre de celui-ci.
Le défit est important, je n’ai pas navigué depuis le mois de Juin, il me faudra dans les premières 24 heures, retrouver mes marques et me transformer en navigateur.
Ce qui est sûr c’est que je ne vais pas me prendre au jeu de la compétition, je veux simplement faire une belle course, une belle trajectoire, faire glisser le bateau sur les vagues. J’ai rendez-vous de l’autre coté, alors, qui va piano, va sano.

Gros bisous à ma petite famille, qui depuis le 13 Octobre se demande quand je vais partir. C’est pas le tout, faut réserver l’avion pour l’arrivée et préparer les maillots de bain :-)

Les KissKissBankers

ChinookBonjour,

Les jours passent, l’incertitude demeure quand au départ. 2011 fin prêt 2013 c’est une autre histoire. Comme quoi l’expérience ne fait pas tout, même si çà aide.

En tout cas du soutien j’en reçois et c’est vraiment incroyable.
Ce soir à l’heure ou j’écris ce post, ils sont 9 KissKissBanker ,tous ont leur petit bout d’histoire qui les fait se rallier à la mienne. Et ça c’est une sensation incroyable, une énergie communicative qui dans les moments de coup de mou, me rappelle. Non mon gars c’est possible, alors bouges toi.

Le dernier supporter en date, Benoit Galinou:
Ce type là il est tout simplement incroyable. Plusieurs fois champion de France Handisport il a même gagné en Mini J en 2002 devant les valides, il faudrait bien plus qu’un post pour raconter tout ce qu’il a pu accomplir.
Ce sont ces histoires de mer, ces histoires d’Homme qui vous marquent et vous donne des valeurs et le respect.
En 1988 retour d’Espagne en double sur un Mini 650, nous démâtons au milieu du Golf de Gascogne ( 1988, pas de Balise,GPS …), On arrive à joindre les autres concurrents à la VHF, la chaîne s’organise,l’organisation sera prévenu. Le jour suivant un bateau nous rejoint avec à son bord Benoit, il nous passe en peu plus de ravitaillement pour rallier Port Bourgenay car sous gréement de fortune,la route risque d’être longue. 2 jours plus tard, nous arrivons juste avant eux sur la ligne de d’arrivée. En fait benoit avait tellement eu peur pour nous, qu’il ne s’était plus mis en mode course et que notre proto équipé d’un tanguon de 5m, qui faisait office de mât, avançait en fait pas si mal dans la pétole. Et quand je sais que pour Benoit ça pas toujours été facile, m’apporter son soutien financier ça représente beaucoup plus que des euros.
Et bien des moments comme cela, voyez vous, ceux qui suivent les posts, les blogs des « aventuriers ». La richesse d »un tel projet commence bien avant d’être sur la ligne d’arrivée. C’est toute la chaîne d’amitié et de soutien qui se met en place. Alors rejoignez nous, car, en fait, je ne pars pas tout seul, c’est aussi grâce à vous.

Lancement du nouveau site: Rejoignez le club 744

Ca y est le nouveau site est lancé et ce sont mes premiers pas sur ce nouvel outil.
J’espère que ce nouveau format vous plaît, c’est grâce à la chaîne de l’amitié que celui-ci a pus être réalisé en 2 semaines.
Merci Tibault et François.

La période d’été n’est pas très propice à la recherche de partenaire, et de même pour les travaux sur le bateau ce n’est pas la meilleure des saisons. De toute façon pour l’instant c’est boulot, boulot.
J’ai suivi avec attention la dernière course de la saison, la Transgascogne, même en étant à terre, ce fut plein d’enseignements.
Je suis allé au prologue, voir le niveau de préparation. Je n’ai pas été déçu. Confirmation que les concurrents sont fins prêts. Il y a pas moins de 15 professionnels et au moins une bonne dizaine de semi-pros.
C’est l’évolution d’une classe à succès. Ce qui est bien, c’est que en tant qu’amateur c’est encore accessible, maintenant de là à faire une perf, heureusement que ce n’est pas mon but principal. Comme dirait certains nageur c’est le gâteau sur la cerise.
Déjà prendre la ligne de départ, c’est un succès et terminer c’est la cerise. En tout cas j’ai hâte d’y être.

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Pour partir avec vous sur la Mini Transat 2013 – I need You.

Ca y est nous sommes en 2013.

Plus vite que prévu, plus stressant aussi. Une année particulière professionnellement ou la tension du marché se ressent sur l’entourage, les collaborateurs et les clients eux-mêmes.
Dans cette période mouvementée je mets encore plus à profit mon expérience acquise lors des courses au large. D’ailleurs je commence à développer pragmatiquement une méthode liée à l’expérience professionnelle et de la course en large en mer. Cette expérience j’essaye de la partager avec mes proches, collaborateurs, et clients. Il y a tant à apprendre de la bonne utilisation du temps, de la valeur des choix.

En course au large on est dans un espace temps particulier où en fait il n’y a pas de temps de pose, où tout est régulé par l’optimisation du temps et l’efficacité.

Qu’est-ce qu’être efficace ? Qu’est-ce que le bon choix ?
On peut être efficace en dormant car c’est la période la plus stable durant laquelle on va perdre le moins en performance de marche et en gagner en lucidité et en énergie pour le prochain moment ou l’esprit et les muscles seront sollicités.
Le bon choix, c’est aussi de ne pas en faire car les paramètres permettant de prendre une décision n’ont pas bougés, alors on vérifie les autres paramètres plus tactiques ou on vérifie l’état de ses moyens.

Combien de fois je répète à qui veut l’entendre, vérifier, vérifier, il n’y a pas d’évidence que celle qui est vérifiée et partagée par tous. Combien de concurrents font des choix de routes qu’ils appellent évidences lorsqu’ils sont bons et qu’ils appellent malchance lorsqu’ils sont faux. Et bien les critère de décisions pour des projets, pour des choix stratégiques pour des sociétés on est pas loin de ses schémas et même pour des grands groupes.
Quand les financiers ne contrôlent plus les paramètres de telle loi financière ou de telle référence académique, où sont passés les référents permettant de reprendre la route de ne pas passer en faillite.

C’est là que je me replonge dans mon expérience nautique, je transpose la situation, je nettoie les informations parasites, je cherche le cap vrai et corrige la route pour retrouver un objectif qui a du sens et dont je suis capable de mesurer l’avancement.  Si ça vous parait évident, vérifiez le, partagez le, mesurez le et reposez vous la question. Si vous voulez en reparle. Pour moi les courses ou j’ai brillé, il n’y a jamais eu d’évidence, mais des faits, mesurés, vérifiés, recadré, re-évalué,mesurés, vérifiés et validés lorsque j’ai passé la ligne d’arrivé.

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