Premier essai du D2

Le chantier me téléphone:
Bruno on va convoyer le D2 pour le présenter au Grand Pavois, ça te dit ?
Allez hop, direction les Sables.

Samedi:
Nous rongeons notre frein, 30-35noeuds de vent, pas moyen de sortir.
Cela me permet de rencontrer un nouveau propriétaire du D2, Erwan, il vient signer ce samedi. Nous dormirons à bord d’un YAKA 6.50. Super petit bateau, très confortable, surtout sous des trombes d’eau cette nuit là.
Je fais aussi la rencontre de Stéphane le copain de Cécile qui court sur D1, que des gens sympas en cette journée de ch….

Dimanche Matin:
Réveil Mouette sonne, pas moyen de faire la grasse matinée.
La météo s’améliore nettement. Nous allons pouvoir enfin découvrir le bateau.
Un petit tour devant les Sables, du près, un peu de portant, histoire que Erwan puisse, avant de repartir en Allemagne, toucher la barre du bateau. Vu la banane qu’arborait son visage, pas de doute le D2 a fait son effet. Erwan en oubliera, ses pompes et une partie du dossier à bord ( Erwan tu nous diras comment s’est passé ton retour en bottes et ciré :-) ).

Nous repartons Thomas et moi en direction de le Rochelle, faut pas trainer j’ai aussi un train à prendre ( visiblement faire du mini c’est une histoire de train, de wagon…).
Cap 130°, allures Largue, grand largue entre 20 et 25 noeuds de vent qui mollira à 10-12 noeuds sur La Rochelle.
Nous ferons toutes les allures et essaierons toutes les voiles ainsi que des essais de pilote, plus quelques empannages. Histoire de me donner un peu le mode d’emploi ( si vous avez suivi, 20 ans après il y a eu quelques changements sur ces minis, et puis il faut s’habituer à la disposition de l’accastillage).

Ce qui est sûr et ce, même avec mon expérience qui commence à dater, on sent que ce bateau a quelque chose en plus.
Au près, ça avance bien, et dès que vous ouvrez un peu, là, le speedo augmente franchement et ce jusqu’au largue. Le bateau se cale comme sur des carres de ski et glisse bien en appui.
Sous pilote, pareil, en mode vent réel, le bateau suit le surf. On comprend que Pierre barrait 2 heures par jour.
Bref jamais en dessous de 8 noeuds dès que l’on quitte le près serré.
D’ailleurs à l’arrivée à La Rochelle on approchait le vent réel sous Grand Spi
Ce bateau là, je vous le dis, c’est de la Balle, et surtout je l’ai trouvé très facile à piloter.

Vivement fin Octobre que je puisse commencer l’entraînement ( surtout les empannages, ça va pas être de la tarte en Solo)
Si vous voulez voir le bateau, il est au Grand Pavois du 10 au 15 septembre.