Transgascogne 2011: Retour
Elle ne fut pas longue la course !
L’abandon fait parti du long apprentissage de la patience, et là il m’en a manqué. La préparation n’était pas à mon goût et les objectifs que je m’étais fixés tombaient les uns après les autres. Je souhaitais naviguer avec un bateau en configuration Transat et valider tous les nouveaux points. Hors c’est devenu un départ avec des doutes, un manque de concentration évident( un aller-retour de 2 jours en Angleterre et une négociation d’un dossier client deux jours avant les départ).
Vous prenez ce cocktail, vous secouez, et tout d’un coup vous prenez le départ d’une course sans bien savoir ce que vous êtes venu faire là…
Un exemple:
Le système de backup en cas de panne de girouette n’étant pas monté, la nouvelle girouette non plus. Je suis parti avec un système quii était défaillant la veille sur le prologue. Passons le fait que mon départfut catastrophique ( il devait y avoir 3 ou 4 bateaux derrière moi au passage de la bouée de dégagement). Hé bien au moment ou je me ressaisis me redonnant une liste d’objectifs sur cette course, la girouette tombe en panne. Donc plus de pilote, le temps de débrancher le bazard pour avoir un mode pilote dégradé ( c’est à dire sans informations vent), je me retrouve bon dernier. Ha oui le système de backup, dommage, il n’est pas installé. Je me dis que je peux continuer la course jusqu’à Belle-ile, et dans la descente voir ce que je fais. Je continue donc et m’attache à faire marcher le bateau, je remonte des bateaux.
Début de nuit, je prépare ma naviguation car il y a quelques coups à jouer et certains jouent trop avec les cailloux, sanction immédiate pour ceux-là. Mais comme le pilote na pas les informations vents, il fait des virements intempestifs. 1fois, 2 fois. J’en ai marre, je voudrais au moins faire une naviguation propre, et si c’est pour faire toute la remontée rase cailloux avec des vracs, ça ne m’intéresse pas. Alors j’appelle pour notifier mon abandon et je vais profiter de la descente pour faire du spi et me faire plaisir entre 9 et 12 noeud au surf en rentrant aux sables-D’olonne. Je récupére Jorg ( Mare.De 753), qui a abandonné sur bris de dérive, pour organiser notre entrée aux sables où la capitainerie a été super avec nous, s’occupant de nous, jusqu’à nous prendre une chambre d’hotel et nous y amener. Voilà fin de l’histoire course.
Evidement, PC et télphones sont partis en Espagne, donc ce fut un peu galère pour reprendre mes activités ( la prochaine fois je prendrai la carte SIM avec moi, merci à sandrine qui m’a remis les affaires Dimanche dès sa remontée d’Espagne). Ce fut l’occasion de sortir le bateau de l’eau de le démater pour que enfin la préparation du bateau se finissent dans les temps, enfin, j’espère …
La bonne nouvelle, c’est que la bateau va vite, en fait j’étais revenu au contact de la tête de course, mais c’est ma tête qui n’a pas suivi.
Allez, retour au boulot. Pour le reste de la préparation, ben on verra, rendez-vous en Septembre.